Un matin clair, une vue splendide sur un petit port de plaisance. La maison qui m’abrite offre ce panorama exceptionnel. Je me lève avec l’envie furieuse de parcourir la ville que je découvre pour la première fois. La luminosité est idéale. Je me balade sur le front de mer avec cette impression enivrante d’être seule au monde. Quelques goélands crient au loin. Des bateaux à coques multicolores semblent comme posés aléatoirement en plein milieu de l’Odet, là où cette jolie rivière rencontre le grand large. Des pêcheurs à pieds matinaux fouillent les rochers à la recherche de moules, de coques, de bigorneaux et autres étrilles. Je remplis mes poumons de l’air marin iodé auquel viennent se mêler de douces odeurs de pins. Proust et Zola ont semble t-il rêvé dans cet endroit que l’on appelle Bénodet.

La vue sur le port de plaisance






