Parodiant Hemingway pour qui « Paris est une fête », on pourrait déclarer « Cuba aurait pu être une fête ». Sous Batista, La Havane devient « le bordel de l’Amérique ». La ville, dynamique et corrompue, renferme de nombreux nightclubs et casinos. La prostitution y bat son plein et la mafia sévit. C’est la fête, mais pas pour le peuple. Alors, Castro fait la révolution. Au début, il n’est pas communiste mais quand il nationalise certaines entreprises, les américains et le reste du monde lui tournent le dos le jetant dans les bras de l’URSS qui subventionne alors son économie jusqu’en 1990. On connaît aujourd’hui ce qu’il advint de cette doctrine et ce n’est toujours pas la fête pour le peuple. Pourtant Cuba recèle des centaines de kilomètres de plage, ses rues vibrent au son d’une musique envoûtante. Cuba vit, Cuba sourit, Cuba possède un immense sens de la fête. Ajoutez à cela une architecture mi-espagnole, mi-coloniale qui plonge dans une ambiance typiquement cubaine où Espagne et Afrique ont réussi un fabuleux métissage et vous avez l’essence même de Cuba. Un pays vivant et accueillant où il faut vite se rendre avant qu’il ne vende à nouveau son âme à l’Amérique.
Santiago de Cuba : Deuxième ville de Cuba et berceau de la révolution, Santiago est la capitale de l’Oriente.
Basilica de la Virgen de la Caridad del Cobre : Le seul endroit de Cuba où la contestation est tolérée. Hemingway y avait déposé son Prix Nobel de littérature. Volé, puis retrouvé, il est aujourd’hui en lieu sûr.
Baracoa et Gibara : Baracoa fut fondée par les Espagnols en 1511. Elle est la première ville de Cuba. Lors de son voyage, Christophe Colomb y a décrit « El Yunque » qui peut laisser à penser qu’il aborda Cuba à cet endroit. Pourtant c’est plus vraisemblablement à Gibara (où l’on trouve la même montagne plate) que Christophe Colomb posa pied à terre le 28 octobre 1492.
Camagüey : Fondée en 1514 par Diego Velasquez en bord de mer, elle fut déplacée au milieu de l’île, à cause des attaques pirates, à l’emplacement d’un village indien nommée « Camagüey ».
Cayo Coco : Cayo Coco est une île reliée à la terre par une superbe digue de 17 km qui traverse la lagune de Bahia de Perros. C’est un havre pour les oiseaux, les spécialistes en ont dénombré plus de 150 espèces. Le Cayo offre également 8 plages sur 22 km de long.
Trinidad : Trinidad est l’une des plus belles villes de Cuba pour son architecture coloniale exceptionnelle et son centre historique classé depuis 1988 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Fondée en 1514 par Diego Velasquez, la ville a été édifiée au cours du XVIIIème siècle sur l’essor de l’industrie sucrière et de la canne à sucre.
Cienfuegos : Fondée en 1819, sous le nom de « Fernandina de Jagua » par le français Jean-Louis Laurent de Clouet, elle devint « Cienfuegos » en 1830 en hommage au Capitaine général de l’île José Cienfuegos y Jovelianos.
Varadero : Station balnéaire réputée, elle s’étend sur 20 km le long de la presqu’île «Hicacos». Que du sable blanc et tout autour, une mer de rêve.
Vallée de Viñales : De ce paysage intact et surprenant surgissent d’impressionnants monticules : les Mogotes. La végétation est verdoyante et tropicale. L’ambiance est douce et feutrée. Cette vallée est hors du temps.
« Le mur de la préhistoire » / Commande de Fidel Castro en 1961
Pinar del Rio : C’est dans la région de Pinar del Rio qu’est cultivé le meilleur tabac de Cuba, pour ainsi dire le meilleur du monde. Beaucoup de maisons du centre ville sont peintes dans des teintes multicolores et sont garnies de colonnades néoclassiques.
Cojimar : A une dizaine de km à l’est de La Havane, Cojimar est un sympathique village de pêcheurs qui doit sa célébrité à Ernest Hemingway. C’est là qu’il venait pêcher en compagnie de ses amis Grégorio et Anselmo, le pêcheur que l’écrivain a immortalisé dans son roman « le vieil homme et la mer ».
Le salon de la Finca Vigia / Résidence d’Hemingway
La Havane : Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la vieille ville est un témoignage unique de l’architecture coloniale espagnole. Le fait qu’elle ait conservé son caractère populaire et qu’elle s’effondre en partie, lui confère un côté pathétique, un charme et un naturel qu’on ne trouve plus nulle part ailleurs. Il suffit de se promener le nez en l’air pour découvrir des centaines de détails pittoresques et insolites.
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