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Un jour, un dessin : Anna Ferrier

Parce que sa plume et son trait de plume m’inspirent, j’ai décidé de vous parler aujourd’hui d’une jeune illustratrice de talent – Anna Ferrier.  Jolie découverte que celle de cette artiste dont le bouquin auto-édité sortira en septembre prochain.

Née à Paris, Anna étudie à la célèbre école de Parsons à New-York, fait un break à Shanghaï, avant de s’installer à Londres. De tous ces voyages en milieu urbain, elle gardera le besoin d’illustrer la vie en ville, passionnée par son intensité, sa diversité, son effervescence permanente et son enthousiasme galvanisant. En marge de ses projets pour Clarins, Givenchy, L’Officiel de la Mode ou encore le festival We Love Green, Anna développe un trait incisif et créatif qui n’a de cesse de mettre en avant le second degré de ses sujets.

Dessiner n’est pas un métier, dessiner c’est tenter de comprendre le monde ». Henri Matisse

Un leitmotiv qu’elle fera sien. Et d’ajouter « La folie et l’extravagance de la société contemporaine ». Éternellement inspirée par ce monde qui l’entoure, par les individus qu’elle croise à l’angle d’une rue, Anna croque son quotidien. Après plusieurs années ainsi, elle s’aperçoit de l’abondance de sa collection de dessins et décide de rassembler ses meilleures esquisses au cœur d’un livre. « Un jour, un dessin »  s’apprête à naître. Un projet original et téméraire réunissant enfin ses différents univers et ses nombreux thèmes de prédilection. De quoi également présenter le large panel de son imagination et le trait d’une artiste complète.

Comme une ode aux grandes écrivaines anglophones du XXème, Anna déverse sur papier ce qu’elle nomme la folie et l’extravagance de la société contemporaine. Elle qui se cherche et peine parfois à panser ses doutes et ses blessures. L’écho est immanquable : les lignes d’Edith Wharton ou de Kate Chopin se dévoilent et se libèrent au gré du trait de l’illustratrice qui délit les langues. Puis au fil des pages, Salinger s’imbrique, rattrapant les cœurs et mœurs de l’Amérique des fifties.

Contemporains, les coups de crayons dansent, virevoltent et flirtent, cherchant la réponse à un questionnement permanent. Les personnages se meuvent, se toisent, se retrouvent après une chorégraphie effrénée. Les croquis d’Anna peuvent alors défiler, comme un boogie jamais achevé.

Un jour, un dessin est auto-édité et de sortie en septembre 2019. Affaire à suivre…

 

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